Auteur | |
Résumé |
Avec le personnage de Stéphanie de Vandières dans «Adieu», Balzac reprend à son compte un thème largement débattu depuis la seconde moitié du XVIIIe siècle, celui de l’homme "sauvage" (en l’occurrence il s’agit ici d’une "fille sauvage") en qui les relations de proximité entre l’homme et l’animal sont telles qu’elles troublent les limites entre humanité et animalité.
Corps ensauvagé et sans contrainte, celui de la jeune femme porte atteinte, particulièrement aux yeux de son amant, aux limites de l’espèce humaine en tant qu’être social. Mais la question de la limite et celle de l’ensauvagement ne se résument pas uniquement à des considérations anthropologiques ou philosophiques, elles hantent le texte à d’autres niveaux, notamment esthétique et poétique. En effet, il s’avère qu’il n’y a pas loin entre le corps de Stéphanie et le corps du roman, l’ensauvagement de l’un figurant métaphoriquement la nature "sauvage" de l’autre. |
Année de publication |
2009
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Revue |
Romantisme. Revue du dix-neuvième siècle
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Volume |
n°145. «Ethnocritique de la littérature»
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Édition |
Armand Colin
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Nombre de pages |
p. 37-49
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Numéro ISSN |
0048-8593
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Numéro ISBN |
9782200926069
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URL | |
DOI |
10.3917/rom.145.0037
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