Auteur | |
Résumé |
En repérant, dans les états préliminaires de « Nana », la constitution particulière du cahier des charges culturelles d’une « vie à l’envers », cet article étudie la narrativisation d’une locution idiomatique reconfigurée par le travail scriptural : "Nana faisant tourner une société, comme une femme fait tourner le lait". Reprenant une croyance répandue, celle d’une force dangereuse du sang menstruel, les avant-textes rénovent et narrativisent des imaginaires folkloriques de la physiologie féminine, et notamment de la « période rousse » de la femme. Nana apparaît, dès sa genèse, physiologiquement et symboliquement, comme un être de travers. Son destin textuel sera de mettre Paris à l’envers en le pourrissant et en l’ensanglantant par l’entremise de son sexe déréglé. Ce récit embryonnaire condense donc un microsystème culturel qui engendre et structure un des systèmes symboliques du roman.
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Année de publication |
2013
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Revue |
Flaubert. Revue critique et génétique
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Volume |
n°10. Ethnogénétique de la littérature
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Édition |
Sous la direction de Jean-Marie Privat
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Numéro ISSN |
1969-6191
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URL | |
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