Auteur | |
Résumé |
Proposer une ethnologie du littéraire, c’est d’abord prendre « le » littéraire comme une figure idéal-typique de celui qui aime la littérature. Le littéraire prend l’imaginaire au sérieux, comme le chiffre d’un rapport au monde. Et, comme l’ethnologue, il aime les contes et les mythes, les récits, petits ou grands… Il constitue une « espèce » que l’ethnologie peut étudier à travers ses pratiques de lecture ou d’écriture, mais aussi à travers ses représentations et à travers les dispositifs et les moments au cours desquels il se met en scène. Une ethnologie du littéraire, c’est encore envisager la structuration du « champ » littéraire dans une perspective plus socio-symbolique en s’intéressant aux manifestations publiques qui définissent « la chose littéraire » ou le groupe social de ceux qui s’y intéressent.
L’ethnologie du littéraire, c’est aussi considérer les textes littéraires comme des univers culturels spécifiques, des mondes verbaux polyphoniques, des bricolages symboliques plus ou moins singuliers. C’est ainsi que l’ethnocritique s’aventure à explorer les systèmes ethno-sémiotiques des grands textes littéraires, ici la poésie de Baudelaire, le théâtre de Koltès, le roman aussi, bien sûr (Flaubert, comtesse de Ségur, Cixous). |
Année de publication |
2014
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Revue |
Ethnologie française.
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Volume |
44 : «Ethnologie(s) du littéraire»
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Édition |
Presses Universitaires de France
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Nombre de pages |
p. 581-585
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Date de publication |
10/2014
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Type d'article |
Introduction (avec Laurent Sébastien Fournier)
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Numéro ISSN |
0046-2616
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Numéro ISBN |
9782130628941
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URL | |
DOI |
10.3917/ethn.144.0581
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