Auteur | |
Résumé |
Il ne s'agit pas ici d’opposer le discours, dit scientifique, de la statistique, de la sociologie, de l’ethnologie, du droit, de l’histoire, à la fiction de la littérature et des arts visuels, mais bien, dans la perspective interdisciplinaire d’une histoire des représentations, de montrer en quoi ces différents savoirs constituent la réalité nouvelle – tantôt balbutiante et trébuchante, tantôt sonnante et éclatante – du peuple parisien au XIXe siècle et se constituent aussi par lui. Autant catégorie critique que catégorie politique ou sociologique, matrice que matière à réflexion, le peuple (nécessairement « parisien » ? Là est aussi la question) au XIXe siècle ne serait donc pas cet être informe dont on ne pourrait faire façon mais ce à travers quoi les différents savoirs façonnent leur discours : à rebours du projet annoncé, on est donc invité à considérer le peuple parisien au XIXe siècle non pas entre sciences et fictions, mais comme fiction, c’est-à-dire modèle, au sens scientifique du terme, « moule à penser », par quoi les différentes formes de savoir pensent le XIXe siècle, se pensent aussi, avec Paris pour observatoire et « gueuloir » privilégiés.
|
Année de publication |
2013
|
Édition |
Édité par Nathalie Preiss, Jean-Marie Privat, Jean-Claude Yon
|
Collection |
Coll. "Formes et savoirs"
|
Nombre de pages |
240 p.
|
Éditeur |
Presses universitaires de Strasbourg
|
Ville |
Strasbourg
|
Consulter la fiche de l'auteur·e |