Auteur | |
Résumé |
Flaubert a fait l’expérience enfantine (servante rustique) puis juvénile (voyages dans la France du Sud) et jeune adulte (Bretagne) du dépaysement intraculturel. L’auteur de «Madame Bovary» (1857) ne s’interdit pas d’ébaucher (principalement dans ses brouillons) des fragments d’ethnographie des mœurs de province, mais ces effets de réel sont secondaires par rapport à la pensée sauvage du roman. Nous étudions ici comment les mauvais signes et les paroles de malheur jouent un rôle décisif dans l’efficacité symbolique d’un récit à l’imaginaire beaucoup plus hétérophonique et in-ouï que les lectures autorisées ne semblent le lire/dire. C’est donc vers une poétique des intersignes que nous conduit ici l’analyse ethnocritique du récit, à charge pour le lecteur d’entrer dans le processus de coopération interprétative et en dialogie ouverte avec des cosmologies aussi familières en fait que souvent minorées et tenues à bonne (?) distance, sans profit littéraire.
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Année de publication |
2014
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Revue |
Cahiers de littérature orale. «L'autre voix de la littérature»
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Volume |
75-76
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Édition |
INALCO
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Numéro ISSN |
2266-1816
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Numéro ISBN |
978-2-85831-222-1
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URL | |
DOI |
10.4000/clo.2025
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